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Le Québec annonce 2,1 millions de dollars supplémentaires pour aider les entreprises à recruter des travailleurs étrangers temporaires

La province de Québec s’est engagée à verser 2,1 millions de dollars de plus pour aider les employeurs dans leurs efforts de recrutement de travailleurs étrangers temporaires.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, a annoncé cet investissement le 16 octobre dernier.

M. Boulet a indiqué que les fonds supplémentaires seront utilisés pour rembourser jusqu’à 50 % des frais de recrutement admissibles, sans excéder 1 200 $.

Les dépenses admissibles comprennent l’embauche d’experts en recrutement tels que des avocats, des notaires ou des consultants en immigration reconnus par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).

Le gouvernement du Québec a qualifié cette mesure de réponse « ciblée à un besoin clairement exprimé par les entreprises » et a déclaré que le financement additionnel s’ajoute à une promesse d’environ 20 millions de dollars pour les efforts de recrutement international, faite au mois d’août.

Le Québec fait face à des pénuries de main-d’œuvre généralisées et les récentes réductions du nombre de résidents permanents admis dans la province ont contribué à ce qu’un nombre croissant d’employeurs recrutent plutôt des travailleurs étrangers temporaires.

On estime que près de 1 750 entreprises pourraient bénéficier de cette aide financière au cours des deux prochaines années.

« Cette nouvelle mesure vient bonifier les services offerts aux entreprises du Québec qui sont en processus de recrutement international », a déclaré M. Boulet dans un communiqué. « Dans le contexte de rareté de main d’œuvre, ce soutien arrive au bon moment. »

Pénuries de main-d’œuvre au Québec

Ce sentiment a été partagé par le Conseil du patronat du Québec (CPQ), qui a accueilli favorablement l’annonce du financement.

« Bien que l’embauche à l’international soit une option pour les employeurs afin de surmonter les défis que représente la rareté de main-d’œuvre, cette démarche peut être coûteuse et complexe », a déclaré Yves-Thomas Dorval, président et chef de la direction du CPQ, dans un communiqué de presse. « La mesure annoncée aujourd’hui, accompagnée d’une enveloppe de 2,1 millions de dollars, sera à coup sûr appréciée par les employeurs. »

Pour de nombreuses petites et moyennes entreprises, effectuer elles-mêmes le processus de recrutement international ou participer à une mission gouvernementale pour recruter des candidats à l’étranger est une tâche trop lourde qui doit nécessairement être confiée à une tierce partie.

Selon l’Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) de Statistique Canada, le nombre de postes vacants dans les entreprises québécoises s’élevait à 114 215 au premier trimestre de 2019, soit une augmentation de 21 365 (+23 %) par rapport au même trimestre en 2018.

Au cours de la dernière année, le nombre de postes vacants a plafonné entre 114 000 et 120 000.

Au premier trimestre de 2019, le Québec avait le deuxième taux de postes vacants le plus élevé parmi les provinces (3,1 %), devant l’Ontario (3,0 %). La Colombie-Britannique a le taux de vacance d’emploi le plus élevé au Canada, soit 4,4 %.

Parmi les dix régions à avoir connu la plus forte croissance du taux de postes vacants au Canada, quatre régions sont au Québec. La région de la Mauricie, au Québec, a connu le taux de croissance le plus élevé du nombre de postes vacants au Canada (+89 %), suivie des régions des Laurentides, de Laval et de Chaudière-Appalaches.

La région de Montréal comptait le plus grand nombre de postes vacants au Québec, soit 38 515.

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